Passez à l’action … quelle qu’elle soit

« Certes, je ne suis qu’un. Mais je suis un. Je ne peux pas tout faire. Mais je peux faire quelque chose. Et le fait de ne pas pouvoir tout faire ne m’autorise pas à refuser de faire ce que je peux faire. » Edward Everett
J’ai compris récemment qu’idéalement, il ne faudrait pas hiérarchiser les bonnes volontés. Ce serait un préjugé contre-productif et décourageant la moindre initiative.
Mais par où commencer …
En effet, longtemps je me suis demandée : « mais par où commencer? Il y a tellement à faire … Le monde est dans un tel état. Ma pauvre petite action sera une goutte d’eau insignifiante et inutile ¹… A quoi cela sert-il, par exemple, de vouloir faire des choses purement esthétiques ², cela ne va pas révolutionner le monde … il y a des choses plus urgentes à régler dans le monde, comme la faim dans le monde, etc… »
Voir aussi ¹ Traverser ses peurs ² Participer au ré-enchantement du monde Mettre de la beauté dans sa vie
Chaque cause vaut le coup qu’on se batte pour elle
Et je suis tombée sur ce texte de Tim Ferriss, dans l’excellent livre « La semaine de 4 heures » (livre que je vous recommande chaleureusement au passage). Il m’a paru très juste, car il incite à passer à l’action plutôt que se poser sans fin des questions sans agir ¹.
« Comment peut-on aider les enfants qui meurent de faim en Afrique alors que des enfants meurent au pas de notre porte, dans notre propre pays ? Comment peut-on sauver les baleines alors que des sans-abri meurent de froid? Est-ce qu’il n’y a pas mieux à faire que des recherches sur la disparition progressive de la barrière de corail quand tant d’êtres humaines sont dans le dénuement le plus complet?
Allons, les enfants, s’il vous plaît. C’est toute la planète et ses habitants qui ont besoin d’aide, alors, ne tombez pas tête baissée dans le piège du « ma cause vaut mieux que la tienne ». Aucune comparaison quantitative ou qualitative n’a de sens. La vérité ? Les milliers de vies que vous sauverez contribueront peut-être à une famine qui tuera des millions de personnes, ou cet arbuste que vous protégez en Bolivie détient peut-être le remède contre le cancer. En la matière, il nous est impossible de connaître d’avance les conséquences de nos actes. Faites de votre mieux, et espérez que le meilleur arrive. Si vous améliorez le monde – quoi que vous entendiez par là-, considérez que vous avez fait du bon boulot.
Il y a mille et une façons d’agir pour aider son prochain et la planète. Rendre plus douce la vie des hommes en est une. Le musicien qui fait naître un sourire sur le visage de milliers ou de millions de personnes. Le mentor qui change la vie d’un enfant. Oui, le monde en sera meilleur et l’amélioration de la vie quotidienne n’est en aucun cas une cause moins noble que de sauver des vies humaines. I
Il n’y a ni dogme ni règles. Seulement une façon d’aborder le monde et ceux qui nous entourent.
Trouvez votre « cause » et portez-la fièrement. «
Voir aussi ¹ (Re) Trouver sa vocation
Faire ce que l’on peut
Alors, à mon petit niveau, je fais ce que je peux:
- je vote
- j’essaye d’acheter le plus souvent en fonction de mes convictions ¹
- je recycle
- j’achète le maximum de produits bios, non transformés, sans emballages
- je suis végétarienne ²
- je donne une seconde vie à des objets chinés
- par certains de mes actes j’essaie de donner l’exemple à ma fille et à certaines personnes de mon entourage
- j’écris un blog sur le développement personnel pour transmettre mes convictions et apprentissages à d’autres personnes réceptives³.
Voir aussi ¹être consommateur ou consomm’acteur s’interroger sur ce qu’il y a dans notre assiette ² mais qu’est-ce qui t’est arrivé??! Le jour où j’ai décidé de devenir végétarienne ³ reprendre contact avec la nature Mettre en application ses propres conseils… Et ceux des autres Et vous, sur quoi écririez-vous ?
Ce n’est pas parfait … mais c’est sincère
Alors oui, bien sûr, en parallèle je suis très loin de la perfection et je le reconnais bien volontiers : je continue à faire des erreurs d’achat, je suis parfois paresseuse ou incohérente dans mes choix, je laisse souvent mon confort passer devant mes convictions … mais j’essaie de limiter les dégâts et apporter ma contribution à mon petit niveau.
C’est le fameux principe du colibri popularisée par Pierre Rabhi et son merveilleux mouvement sur la simplicité volontaire¹. » Quand une multitude de petites gens dans une multitude de petits lieux changent une multitude de petites choses, ils peuvent changer la face du monde « Erich Fried.
Voir aussi ¹ la parabole de l’étoile de mer
Passer à l’action
Je conclurai par cette citation très inspirante de Théodore Roosevelt :
« Ce n’est pas la critique qui compte ; ni l’homme qui pointe du doigt l’homme fort qui trébuche, ou ce qu’un autre aurait pu faire de mieux. Le mérite appartient à l’homme qui est réellement dans l’arène, dont le visage est marqué par la poussière et la sueur et le sang… qui se dévoue pour une noble cause, et qui, au mieux, connaît à la fin le triomphe d’un grand accomplissement et qui, au pire, s’il échoue, échoue au moins en ayant osé, de sorte que sa place ne sera jamais avec ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite. »
Et vous, quelle cause défendez-vous ou souhaitez-vous défendre ? Et, au-delà des discours, qu’est-ce que vous faites ou souhaitez faire, concrètement, au quotidien ? Par quoi pouvez-vous commencer, là, maintenant, aujourd’hui?
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